La peur d’aller aux toilettes en public et son impact sociétal

Il y a probablement des interrogations que vous avez toujours voulu poser à votre médecin, mais pour des raisons de pudeur, de crainte, voire de honte, vous n'osez pas les aborder. 


Quand est-il de la peur d’aller aux selles et des implications que cela entraîne sur notre comportement dans la société. En 2023, le caca est-il réellement un tabou insurmontable et pourquoi ?

Notre top 7 des techniques de discrétion au wc peut aussi vous aider à supprimer la peur et la gêne lié à la grosse commission et ainsi vous débarrasser définitivement des épisodes de constipation douloureux.

 

La peur d’aller aux toilettes et son impact sociétale

Des peurs peuvent entourer la défécation, telles que la gêne de le faire en présence d'une autre personne, en particulier de son compagnon ou de sa compagne. Selon une étude sociétale sur le sujet, 35 % des Français sont gênés de devoir aller à la selle pendant un premier rendez-vous romantique.

Un psychanalyste a également abordé le sujet en soulignant que, d'un côté, partager ce moment d’intimité avec son partenaire peut être positif pour le couple. 

Mais d'un autre côté, cela peut également provoquer une forme de régression vers l'enfance, où nous apprenions à contrôler nos sphincters en considérant la défécation comme sale et peu convenable en présence d'autrui.

 

Cette peur a-t- elle un nom ?

La phobie de l'excrément est bel et bien une réalité, cette peur de déféquer peut être paralysante et est connue sous le nom d'apopatophobie.

Cependant, il existe une confusion dans l'orthographe du mot sur Internet, avec une variante qui inclut un "h" : "apopathophobie". Mais en réalité, l'apopatophobie vient du grec "apopateo" signifiant "déféquer" et "apopatos" qui signifie "excrément". En d'autres termes, l'apopatophobie est la peur de faire caca et parfois de l'excrément en soi.


Certaines personnes peuvent simplement avoir un dégoût pour les excréments, ce qui peut entraîner une constipation. D'autres cas peuvent être plus graves, avec une peur anticipée d'avoir envie d'aller aux cabinets.

Dans de tels cas, un psychologue spécialisé dans les troubles compulsifs ou les phobies peut être utile. 

Certaines personnes peuvent même éviter les relations sexuelles à cause de la peur d'une flatulence ou d'une envie soudaine et n'iront aux toilettes que lorsque leur conjoint est absent, ce qui représente pour eux un réel problème dans leurs vie de tous les jours.


Par ailleurs, si vous ressentez de l'angoisse à l'idée d'utiliser des toilettes qui ne sont pas les vôtres ou en présence d'autres personnes, vous pourriez souffrir de parcoprésie. Cela se traduit par une gêne, voire une honte, à aller à la selle dans un endroit qui n'est pas familier.

La parcoprésie, également appelée phobie d'aller à la selle ailleurs que chez soi, peut être problématique pour les personnes qui ne peuvent aller à la selle qu'à la maison. Cela peut rendre les voyages ou les visites chez des proches difficiles lorsque l'envie pressante se fait sentir.

Comme la parurésie, également connue sous le nom de syndrome de la vessie timide, qui désigne l'incapacité d'uriner en public ou en présence d'autres personnes, la parcoprésie peut causer des problèmes et même être dangereuse dans certaines situations.

Des recherches ont déjà révélé que la parcoprésie est plus fréquente chez les femmes que chez les hommes, contrairement à la parurésie qui touche davantage les hommes. Une étude publiée dans Current Psychology a conclu que la parcoprésie est un trouble psychologique.

Les experts en sciences psychologiques de l'Université de technologie Swinburne en Australie considèrent la parurésie et la parcoprésie comme un trouble d'anxiété sociale.

L'étude menée sur plus de 350 participants a montré que cette difficulté à aller aux toilettes pourrait être liée à la peur d'être évaluée et à des préoccupations sociales, ce qui se retrouve dans l'anxiété sociale.

Bien que des recherches supplémentaires soient nécessaires pour évaluer l'impact de ces facteurs sur les symptômes, le traitement de ce trouble pourrait commencer par une prise en charge de l'anxiété.

 

Est-il tabou de déféquer dans notre société moderne ?

L'excrémentiel est un sujet de préoccupation quotidien et universel, mais il est considéré comme tabou dans la société, les rois, les philosophes et les dames en sont tous affectés.

Le dégoût que suscitent les excréments est un sujet complexe, qui renvoie à la question du propre et du sale.

Bien que la répulsion face aux matières fécales puisse être considérée comme une réaction génétique instinctive de notre système immunitaire face aux bactéries qu'ils contiennent, cela ne suffit pas à expliquer entièrement ce phénomène répulsif qui concerne tout le monde.

L'histoire de l'humanité est riche en exemples de répulsion face aux excréments, depuis l'Antiquité jusqu'à nos jours. Dans L'Enfer de Dante, certains des pécheurs sont condamnés à se noyer éternellement dans un "fleuve de merde".

Malgré les efforts des scientifiques, la répulsion face aux excréments restera toujours un blocage psychologique violent. Pourquoi sommes-nous dégoûtés par les excréments ? La réponse n'est pas simple et multiple.

Il est probable que les êtres humains capables de détecter les odeurs indésirables pour eux à l'aide de leur odorat aient eu un taux de survie plus élevé dans le passé.

 

Depuis notre enfance…

Notre réponse à une odeur, que ce soit l'attraction ou la répulsion, est en grande partie le résultat d'une influence sociale.

Au cours de la petite enfance, entre 18 mois et 2 ans, un bébé apprend à utiliser les toilettes, une étape qui marque le début de la phase anale chez les psychanalystes, caractérisée par la focalisation de l'enfant sur la région rectale.

En même temps, l'enfant commence à recevoir une éducation stricte à la propreté, car on lui inculque que sa crotte est sale en créant en lui une répulsion.

De plus, utiliser les toilettes représente notre tout premier contact avec une notion morale, en apprenant qu'utiliser les toilettes est bien, tandis que faire ses besoins ailleurs est mal.

Cet événement important dans notre vie est similaire à une cérémonie d'initiation et marque le début d'un conditionnement social et culturel qui durera toute notre vie.

En effet, dès ce moment et jusqu'à la fin de notre vie, nos activités excrémentielles seront tenues à l'abri des regards extérieurs dans un endroit clos, la salle de bain. 

Tout écart à cette règle sera immédiatement condamné par la société… 

 

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